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DIEGO PAGIN

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ARTISTE PEINTRE
SILICONE
Née en 1944, Suisse

ARTWORKS

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INFORMATIONS

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Né en 1944 en Suisse, dès l’âge de 12 ans il réalise ses premières peintures, qu’il détruit aussitôt. S’orientant vers la musique, et tout particulièrement le violon, qu’il étudie à Lausanne et Vienne, il embrase une carrière de premier violon solo dans l’orchestre SWR de Baden-Baden et Fribourg ou il croise de prestigieux chefs d’orchestre.

Cependant, sa passion pour les arts graphiques et visuels se précise. En 1994, il signe ses premières œuvres.

A Lausanne, il visite la collection d’art brut de Jean Dubuffet. A Genève et à Vienne les expositions d’artistes contemporains. Il s’émerveille devant les œuvres de Picasso, Jean Tinguely et Lucio Fontana. Captivé par les artistes dont l’expression traduit une liberté totale, bien au-delà des formes. Réinventant une approche conceptuelle décisive dans un art abouti.

En 1967, il utilise pour la première fois des matériaux liquides dont la consistance change rapidement et qui exigent un traitement conséquent. Ainsi, les premiers tableaux enduits de chocolat liquide voient le jour. Matériau qu’utilisent Andy Warhol dans les années 1980, à la suite de Kelly Walker (*1969). John Cage dont il s’inspire l’amène à la réflexion suivante : comment engagement social et forme esthétique peuvent être unis dans l’époque postmoderne.

Depuis les années 2000, il travaille essentiellement en blanc monochrome avec le matériau chimique poly (organo) siloxane, connu sous le nom de silicone. Il est l’un des premiers artistes à s’intéresser à ce matériau utilisé en particulier dans les soins cosmétiques de la peau et la chirurgie plastique ; matériau qui offre des possibilités inépuisables. Modèles en hachures croisées, en petits carrés ou balayages gestuels. Il y a des images abstraites qui traitent de la spontanéité et du manque de forme, ce qui répond à l’informel. La matière blanche et tantôt appliquée finement et proprement en série de traits, tantôt elle apparaît marquée, sauvage et dans le geste comme une chute d’eau ou si délicate que la couche de fond rarement colorée semble entourer une surface brumeuse, laissant une impression flottante.

Ses œuvres sont exposées dans des galeries en France, en Autriche et en Suisse.

Dr. Susanne Rockweiler
Musée Martin-Gropius-Bau. Berlin

Par un subtil renversement des rôles

Diego Pagin ne s’expose pas, il nous expose.

Exposition du sujet invité à se mettre à nu pour progresser
dans cette œuvre dont on ne sait si elle est destinée à nous piquer,
nous caresser ou nous engloutir dans un chaos de follicules mouvants.
Un regard perce le silicone, le spectateur venu pour observer
a déjà perdu l’objectif qu’il venait braquer sur l’œuvre.
Défocalisation du visiteur qui venait pour voir et qui finit par être vu.
« Plu Kifekler Mouinkon Nivoua »,
il faut parfois s’arrêter de chercher pour retrouver l’objet
ou le mot perdu, s’arrêter de regarder pour commencer à voir.
L’œuvre de Diego Pagin est toute entière une tentative de détournement de l’attention, de la conscience et du regard qui inquiète nos projections et nos anticipations pour nous livrer à l’imprévisible du fantasme.

Lev Fraencke

L’art de l’esquive

Issu du monde de la musique où il a côtoyé les plus grands chefs, sur toutes les scènes du monde, cet amoureux de la recherche, à l’affût d’un objet nouveau susceptible d’étonner, a donné forme à son désir.
Aussi, est-ce naturellement qu’il s’est orienté vers l’art graphique. Aucune théorie, à elle seule, ne peut rendre compte de la complexité de la créativité humaine. La boîte à outils de Diego Pagin, mise au service d’un matériau insolite, le Silicone, met en musique la forme, les formes à la mesure d’une note… la plus juste. L’art de la justesse, poétique, est de n’en rien laisser paraître. C’est au cœur même de ces moulages, modelages, malaxages, que le soyeux de la lettre de l’objet se laisse toucher. Aux artifices de la représentation, se substituent des lignes de fractures, ouvrant de la perspective à l’infini.


L’artiste ne dis pas, il écrit une page de sa subjectivité, dans un « mi-dire » renouvelé sans cesse. Sa conflictualité avec l’académisme, énonce ses parts de vérité. L’art graphique dé/chaîne les clichés, dés-arime le savoir sur l’art et le propulse dans une dimension d’Altérité. Ces objets, œuvres, originaux et novateurs interpellent notre sensibilité. Diego Pagin, artisan d’une nouvelle approche dé-colonise
les objets afin que nous nous les approprions.

Jean-Pierre Adjedj

 


L’art est aussi homogène que les milliards d’êtres qui peuplent la terre. Pour les uns dépravé, pour d’autres conquête suprême pour les uns liberté, pour d’autres mensonges. L’art ne devrait pas être redouté ni… respecté. Là plus belle expression de l’art se trouve dans l’improvisation celle qui ne laisse des traces que dans la mémoire. L’idée d’un territoire sacralisé m’horripile.

Le normatif m’agace.

Diego PAGIN

EXPOSITIONS COLLECTIVES

...etc.

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